INTRODUCTION : retour en force des fontaines dans les hôpitaux.
Depuis de nombreuses années, les établissement du groupe APHP (hôpitaux de Paris) sont équipés de fontaines à eau mais de manière très hétérogène. Aujourd’hui, certaines de ces fontaines sont vétustes ou mal entretenues, ce qui peut conduire à une contamination bactériologique de l’eau. D’autres ont même été désinstallées par manque d’usage, en faveur de la distribution de bouteilles d’eau en plastique.
Dans un secteur aussi sensible que la santé, il n’est pas possible de garder des fontaines à risques, il faut donc remplacer les parcs concernés.
Par ailleurs, légalement, depuis le 1er janvier 2021, les établissements recevant du public et les locaux professionnels ont interdiction de distribuer gratuitement des bouteilles en plastique. Et plus récemment, depuis le 1er janvier 2022, les établissements recevant du public sont obligés d’être équipé d’au moins une fontaine à eau potable, accessible au public. Cette directive a été publiée sur la loi AGEC : loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire afin d’accélérer le passage vers le zéro déchets plastique.
Mistral Constructeur, l’inventeur des refroidisseurs de carafe, et sa société sœur Locafontaine vont donc accompagner le groupe APHP dans le redéploiement de nouvelles solutions d’hydratation sur tous ses sites.
La problématique client
Actuellement certaines fontaines à eau installées dans les établissements APHP sont vétustes et nécessite un remplacement rapide. Par ailleurs, certaines fontaines à eau installées dans ces établissements ne sont pas équipées de technologies de désinfection suffisantes, au regard du secteur sensible qu’est la santé, et ne permettent pas de garantir la qualité d’eau. Pourtant, dans les établissements de santé, la gestion de la qualité de l’eau est un véritable enjeu pour lequel chaque chef d’établissement engage sa responsabilité.
A cause de la vétusté actuelle des machines en place, les établissements doivent faire réaliser régulièrement des contrôles sanitaires de la qualité de l’eau. Ce sont des contrôles coûteux et particulièrement chronophages pour ces établissements de santé.
Enfin, les établissements ayant déjà fait retirer leurs fontaines à eau à cause de leur vétusté doivent aujourd’hui gérer les commandes, livraison et stockage de bouteilles d’eau en plastique.
Une pratique plus coûteuse également mais surtout génératrice d’un volume de déchet plastique considérable.
Analyse du problème
Les fontaines à eaux vétustes ou peu entretenues.
Les fontaines à eau ont une durée de vie relativement longue, entre 10 et 15 ans, en fonction de la régularité et de la qualité de la maintenance (tous les 6 mois minimum). Comme tous produits d’usages, les fontaines à eau peuvent perdre en efficacité une fois leur durée de vie atteinte ou dépassée. Outre les capacités d’utilisation amoindries, une fontaine à eau peu ou mal entretenue peut vite devenir un véritable nid à bactéries. Dans un secteur aussi sensible que la santé, il n’est pas concevable d’avoir le moindre risque de contamination bactériologique.
Les établissements se voient donc obligés de multiplier les contrôles sanitaires de l’eau sur ces équipements, qui peuvent se révéler très coûteux et très long. En cas d’anomalie, les techniques de décontamination existantes sont elles aussi très coûteuses à cause de leur imprécision. En effet, il n’existe aucune garantie d’efficacité à la première intervention, le plus souvent, deux à trois passages sont même nécessaires pour une décontamination à 100%. De surcroît, ces anomalies engendrent une mauvaise image des équipements qui, par conséquent, restent à l’arrêt pendant toute la période concernée et décourage les utilisateurs d’y avoir recours.
Les fontaines à eau désinstallées
Dans le cas où les fontaines à eau ont été désinstallées depuis longtemps, d’autres problématiques émergent. D’une part celle de la gestion et du stockage de l’eau, et d’autre part celle de la garantie de l’hygiène dans un environnement sensible.
La gestion et le stockage de l’eau
Avant le 1er janvier 2021, les établissements n’ayant pas de fontaines à eau à disposition des utilisateurs, devaient gérer les livraisons et le stockage de bouteilles d’eau en plastique à distribuer gratuitement aux patients.
Aujourd’hui, cette pratique est illégale puisqu’elle a été interdite par la loi AGEC le 1er janvier 2021.
Les établissements ont toujours la possibilité de se faire livrer des bonbonnes d’eau dont ils gèrent la logistique incluant le transport, la livraison, le stockage et la distribution aux patients en carafes ou gobelets.
Mais cette solution fait remonter d’autres problèmes :
- L’eau n’est plus distribuée qu’aux patients et aux employés. Les visiteurs n’ont plus la possibilité d’avoir une eau filtrée à disposition lors de leurs passages. Ils devront soit amener leur propre contenant, soit se contenter de l’eau du robinet.
- La gestion de ces bonbonnes d’eau nécessite une logistique importante au sein de l’établissement.
- Pour des raisons évidentes de sécurité et d’utilité, les bouteilles livrées par camion sont en plastique et participent donc à l’augmentation du volume de déchets plastique à usage unique.
En effet, les bouteilles en verre par exemple sont plus lourdes et ne peuvent pas être manipulées par tous.
Garantir l’hygiène et la sécurité dans un environnement sensible
Avec l’interdiction 2021 de la loi AGEC concernant la distribution de bouteilles en plastique à usage unique, les établissements de santé ont dû trouver des solutions alternatives.
En premier lieu, pour les patients, qui pourront avoir accès à une eau rafraîchie et sécurisée 24h/24 et 7j/7. Un critère non négligeable, notamment pour le plan canicule. Mais également pour les visiteurs (hors patients et salariés). En effet, nous évoquions plus haut la possibilité pour les visiteurs de s’hydrater avec l’eau du robinet. Hors, se servir de l’eau de consommation depuis un lavabo public dans un hôpital soulève la problématique de l’hygiène. En effet, les établissements de santé voient passer des milliers de personnes chaque jour. Même avec des procédures de nettoyage très strictes, il est impossible de garantir des équipements à l’hygiène 100% irréprochable à chaque seconde.
L’autre problème de l’eau prise au robinet est sa qualité. Calcaire, tartre, chlore, en fonction de la zone géographique, les caractéristiques de l’eau varient.
Résolution de la problématique
Selon le guide technique de l’eau : « […] dans les établissements de santé, l’eau a de nombreux usages exigeant des qualités spécifiques. Elle peut constituer une source d’infections graves, en cas de contamination, particulièrement pour les patients les plus fragiles. Les principaux risques sanitaires liés à l’utilisation de l’eau dans les établissements de santé doivent donc être identifiés et évalués afin de déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour maîtriser ces risques. » La gestion de la qualité de l’eau est donc un véritable enjeu dans ce secteur d’activité.
C’est pourquoi, dans tous ces établissements, Mistral préconise systématiquement l’utilisation du système de désinfection ToBeSure®. Ce système breveté utilise les rayonnements UV sur l’eau pour la débarrasser de 99,9999% des germes, bactéries et virus pouvant être présents dans l’eau du réseau.
Dans le cas de fontaines à eau existantes mais vétustes
Afin de garantir l’efficacité et l’hygiène des fontaines à eau, il est important de les faire remplacer une fois qu’elles ont atteint ou dépassé leur durée de vie (entre 10 et 15 ans). Les fontaines à eau n’ayant pas été entretenues correctement doivent potentiellement être également remplacées. Cela dépendra de l’état général de la machine et des résultats d’analyses de l’eau réalisées pour garantir la sécurité des utilisateurs.
Dans ce cas, deux solutions sont possibles :
- Le reconditionnement des fontaines à neuf : dans ce cas, toutes les pièces défectueuses ou vétustes sont remplacées. Cette solution permet de renouveler son parc de fontaine à moindre coût.
Néanmoins, il faut prendre en compte que la durée de vie d’une fontaine reconditionnée ne dépasse pas les 10 ans (entre 5 et 10 ans en fonction de l’état initial de la fontaine).
Par ailleurs, nous recommandons cette solution à la seule condition que les fontaines en place soient toutes équipées du système de désinfection UV ToBeSure®. - Le remplacement de toutes les fontaines du parc : plus coûteuse, cette solution à l’avantage de proposer les modèles et les technologies les plus récents.
Par ailleurs, si les fontaines actuellement en place ne sont pas équipées d’un système de désinfection efficace, nous conseillons fortement de les remplacer par des modèles adéquates de la gamme ToBeSure®.
Dans le cas de fontaines inexistantes
Nous savons donc que la qualité de l’eau dans les établissements de santé engage directement la responsabilité du chef d’établissement. Un ouvrage, intitulé le Guide Technique de l’eau, a d’ailleurs été rédigé spécialement pour ce secteur d’activité afin que tous les établissements soient vigilants et alertes quand à la gestion de la qualité de l’eau qu’ils distribuent. Il est donc indispensable pour ce type d’établissements de proposer des solutions d’hydratations sures et hygiéniques.
Dans le cas d’un parc de fontaines inexistant, il est impératif de mettre en place très rapidement des fontaines ou refroidisseurs issus de la gamme ToBeSure®.
La mise en place d’une fontaine à eau à destination du public est d’ailleurs une obligation depuis le 1er janvier 2022, suite à la mise à jour de l’Article 77 de la Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, plus communément appelée loi AGEC. Dans ce cas, Locafontaine garantit la mise en place rapide des premières fontaines sous 3 jours.
Conclusion
Dans un 1er temps, Locafontaine accompagne le groupe APHP dans le renouvellement de ses parcs de fontaines afin de passer sur des fontaines sécurisées, incluant le système de désinfection UV ToBeSure® et ainsi garantir la santé et la sécurité de tous les utilisateurs.
Ce système assure une désinfection de l’eau à 99,9999% et protège les équipements de tout risque de rétro-contamination.
Par ailleurs, l’installation ou le remplacement des fontaines à eau aide le groupe APHP à réduire sa consommation de bouteilles plastique de plus de 6 millions par an. Un pas de géant vers le zéro déchets dans ce secteur d’activité.